3 janvier 2016

Je vous souhaite…

Je vous souhaite…
La tradition des vœux du nouvel an est singulière.
Un temps s’achève et un autre commence. Et l’on trouve opportun alors de se souhaiter le meilleur. Comme si le commencement d’un temps, semblable à une nouvelle page blanche, nous permettait de désirer, de vouloir, pour nous ou pour les autres, de nouvelles espérances, de nouveaux bonheurs.
Qu’est-ce qui nous empêcherait de vouloir le meilleur, la bénédiction un 7 février ou un 3 juin, un 18 septembre ou un 25 novembre ?

La prière de David vient affirmer que notre Dieu est un Dieu qui bénit ses enfants ; et que sa bénédiction est ce qui demeure.
« Maintenant, tu as bien voulu bénir ma maison, afin qu’elle subsiste pour toujours devant toi ! Car c’est toi, SEIGNEUR, qui as béni, et ce que tu bénis est béni pour toujours. » 1 chronique 17.27
Alors je crois qu’au-delà de la tradition, se bénir de la bénédiction de Dieu, invoquer la bénédiction de Dieu sur nos vies est une bonne chose.
A nous de faire de faire en sorte que les temps à venir soient des temps de bénédiction. Entrer dans le meilleur de Dieu nous appartient, par nos choix, nos attitudes, les valeurs que nous allons porter dans ce monde. Pour nous aider à voir l’essentiel, amener la bénédiction sur nos vies et sur celle de ceux qui nous entourent.
Trois mots peuvent être des balises pour cette année 2016 : Aimer Bâtir Croire

Aimer :

1 Jean 4:11 Bien–aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
En vérité, l’exemple de Christ nous montre que seul l’amour de Dieu et l’amour de l’autre peuvent changer le monde. Et avant de changer le monde, changer ma vie.
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,
et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence,
aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d’être vous.            Jacques Brel

Bâtir :

365 jours pour bâtir, laisser une trace, quelque chose d’utile…
Dans 365 jours d’ici, quel sera le bilan de ce que nous aurons bâti. Je ne parle pas seulement de construire en dur, en solide. Mais de la construction de nos relations, de la guérison des blessures passées, de ce qui sera appelé à rester, à demeurer.
Est-ce que je serai un bâtisseur en 2016, quelqu’un qui construira. Quelle trace laisserais-je et que je pourrais voir en me retournant.
Que puis-je construire en 365 jours ? Quels plans vais-je utiliser ? Construire avec du vent, de la chaume ou de la pierre.
Si le Seigneur ne bâtit la maison,
les bâtisseurs travaillent en vain ;
si le Seigneur ne garde la ville,
c’est en vain que veillent les gardes.
En vain tu devances le jour,
tu retardes le moment de ton repos,
tu manges un pain de douleur :
Dieu comble son bien-aimé quand il dort.    Psaume 126
Croire :
Je veux croire. Croire alors que le premier jour de l’année n’est pas encore passé que les promesses de Dieu sont certaines.
Je ne veux pas penser petit, dans la crainte ou le doute. Je veux croire Dieu.
Ce qui me met en route, c’est la foi, mon croire en action.
Ceux qui ont remporté de grandes victoires dans leur vie personnelle comme dans le monde ont cru et se sont mis en route.
Est-ce que je peux bannir de ma pensée : c’est impossible…Dieu n’interviendra pas… je suis incapable…
Le monde est transformé par les hommes et les femmes qui disent : Assez ! Je veux me lever, avancer. Qu’importe ceux qui me veulent à genoux, dans l’abattement ou la défaite. Qu’importe même si c’est moi qui le dit. Avec Dieu je ferais des exploits, car c’est lui qui terrasse l’ennemi.